mardi 8 décembre 2009

Affection dès leur plus jeune âge

Dans l'article du 29 octobre dernier, sous le thème 'Stimuler leur soif d'apprendre', la conclusion mentionnait l'importance de témoigner beaucoup d'amour et d'affection à notre enfant 'dès son tout jeune âge'. 

Mais, la question suivante est restée en suspend: 'Dès son tout jeune âge', qu'est-ce que ça veut dire? À quel âge doit-on commencer à manifester notre affection à nos enfants?

Une réponse simple et des plus pratiques serait: 'Dès le début de la grossesse'.

Oui! Oui! Vous avez bien lu: Dès le début de la grossesse, bien avant que l'enfant vienne au monde.

Il est clairement établi que l'enfant à naître (le fœtus) garde en mémoire les expériences vécues dans l'utérus.

En voici des preuves: Des enregistrements effectués in utero ont prouvé que des bruits provenant de l’intérieur du corps de lamère, comme sa respiration et ses battements de cœur se rendent jusqu'au fœtus. Une fois que l'enfant est au monde, lorsqu’on lui fait écouter des bruits intra-utérins, comme les battements cardiaques qu’il entendait durant la grossesse, on note des changements très visibles dans son comportement; sa façon de téter change, il est plus calme et s'endort plus facilement. De nombreuses études montrent également que, dès qu'il vient au monde, le nouveau-né reconnaît la voix de sa mère; sa réaction est différente lorsqu'il entend une voix inconnue. Le fœtus tout comme le nouveau-né sont également capables de faire la distinction entre la voix de leur mère quand elle s’adresse directement à eux et cette même voix quand elle s’adresse à une autre personne.

Voilà qui montre toute l'importance pour la future maman de parler régulièrement à l'enfant à naître, et lui donner de l'affection en utilisant un ton de voix calme, paisible et rassurant.

Ouvrons une parenthèse: Puisque l'enfant à naître ressent déjà jusqu'à un certain point les témoignages d'affection, devons-nous parler de la mère comme d'une 'future maman'? Ne remplit-elle pas déjà son rôle de mère?

Maintenant, que dire des bruits et des sons qui proviennent de l'extérieur de l'utérus durant la grossesse? Ces mêmes enregistrements démontrent que les bruits et les sons provenant de l'extérieur, tel que ceux produits par la musique, des voix, la radio et la télévision, bien qu'ils soient atténués par la paroi abdominale, atteignent tout de même le fœtus.

Si le fœtus est régulièrement soumis aux mêmes sons, il s'y habitue et les reconnaît. Les études montrent que, après que l'enfant est né, lorsqu'on fait jouer une musique que le fœtus a entendue de façon régulière, celle-ci le fait réagir: parce qu'il reconnaît l'air, sa tête bouge en direction de la provenance de la musique, il s'arrête de pleurer, son rythme cardiaque ralentit; il se sent apaisé et rassuré. Il s'agit donc d'un repère pour lui. Les études ont montré des résultats aussi positifs lorsqu'une mère raconte régulièrement une même histoire durant la grossesse. Une fois que l'enfant est né, et qu'il entend la même histoire à nouveau, les réactions sont étonnantes. Et ce, même si c'est une autre personne que la mère qui lit l’histoire; le bébé reconnaît donc l’histoire même si la voix change.

Tout ceci étant dit, futurs papas, ne voyez-vous pas le rôle important que vous avez à jouer durant la grossesse? Parlez à l'enfant à naître; installez-vous près du ventre de votre épouse, et lisez affectueusement de belles histoires à votre enfant. Et, faites-le régulièrement!

Ainsi, non seulement votre nouveau-né reconnaîtra l'histoire, mais il reconnaîtra aussi la voix de son père.

Mais, attention! Pour que les sons en provenance de l'extérieur de l'utérus aient un effet positif autant sur le fœtus que sur le nouveau-né, il faut que ceux-ci soient doux et apaisants. Les sons agressifs et les cris n'ont pas leur place dans les témoignages d'affection.

Un futur article répondra à la question suivante: Puisque le fœtus et le nouveau-né reconnaissent la voix de leur mère, des mélodies et des histoires auxquelles ils ont été familiarisés, sont-ils également capables de reconnaître leur langue maternelle?

À bientôt!

Richer



jeudi 29 octobre 2009

Stimuler leur soif d'apprendre. Comment?


Un excellent moyen d'aider notre enfant à s'épanouir dans la vie est de stimuler sa soif innée d'apprendre. Ceci étant, quel est le meilleur stimulant pour développer chez nos enfants le goût d'apprendre? Réponse: Créer chez l'enfant un sentiment de sécurité.

En témoignant généreusement de l'amour et de l'affection à notre enfant, nous développons tout naturellement chez lui un lien de confiance et de sécurité avec les parents. Résultat: N'ayant aucune crainte d'être rabroué, l'enfant exprimera sa curiosité naturelle. 'Papa, pourquoi ceci?' 'Maman, pourquoi cela?' Nous rendons ainsi l'enfant disposé à communiquer. Et, il n'y a pas grand chose de plus précieux que la communication pour favoriser l'épanouissement. En effet, lorsque l'enfant se sent libre de communiquer avec ses parents, qu'il a le sentiment qu'on s'intéresse à sa curiosité, l'enfant se sent grandement valorisé et désire communiquer davantage encore.

J'ouvre une parenthèse: Un parent peut facilement démolir tous les efforts qu'il a fait jusqu'à maintenant pour stimuler la curiosité de l'enfant s'il dit ou laisse entendre à son enfant que la question qu'il vient de poser est 'ridicule' ou 'idiote'. Même si la question nous semble quelque peu douteuse, hors propos, embarrassante, ou carrément inappropriée, notre objectif reste le même: stimuler sa soif d'apprendre. Par conséquent, répondons du mieux que nous pouvons, sans entrer dans trop de détails si nous jugeons que c'est mieux ainsi, compte tenu de son âge.

Il s'agit d'un cheminement: L'enfant vient au monde avec une soif naturelle d'apprendre → les parents créent un sentiment de sécurité chez l'enfant en témoignant beaucoup d'amour et d'affection → l'enfant se sent libre de communiquer et d'exprimer sa curiosité naturelle → les parents comblent la curiosité de l'enfant → l'enfant s'épanouit.

C'est un cheminement indispensable pour bâtir un lien de communication solide et durable entre les parents et l'enfant. En grandissant, et même durant la période difficile qu'est l'adolescence, l'enfant aura plus de facilité à se tourner vers ses parents pour rechercher aide et conseils, puisque le lien de confiance et de sécurité est déjà créé.

Par contre, le contraire est aussi vrai. Voici le cheminement si ces étapes ne sont pas respectées. La première étape reste la même, mais la suite est vraiment négative: L'enfant vient au monde avec une soif naturelle d'apprendre → les parents négligent de créer un sentiment de sécurité chez l'enfant en témoignant peu ou pas d'amour et d'affection → l'enfant n'a pas le désir de communiquer et d'exprimer sa curiosité naturelle → la curiosité de l'enfant n'est pas comblée → l'enfant ne s'épanouit pas pleinement.

Mais, le plus désolant dans tout cela, voici ce qui risque de se produire: Quand l'enfant aura des difficultés en grandissant, il n'aura pas le réflexe de se tourner vers ses parents pour rechercher aide et conseils. Soit il cherchera auprès des amis de son âge, qui lui donneront des suggestions et des conseils peu appropriés, avec les résultats qui l'accompagnent; soit il se renfermera sur lui-même, ayant de la difficulté à communiquer avec qui que ce soit. Dans un cas comme dans l'autre, sa vie d'adulte risque d'être sérieusement perturbée.

Tout cela parce qu'un fossé a été créé dans la communication entre les parents et l'enfant.

Ce sont les parents qui peuvent exercer la plus forte influence pour ce qui est de donner à un enfant le goût de communiquer et d'apprendre. Par conséquent, on insistera jamais trop sur l'importance de stimuler la soif naturelle d'apprendre chez nos enfants en créant chez celui-ci un sentiment de sécurité. Comment? En témoignant beaucoup d'amour et d'affection dès son tout jeune âge.

'Dès son tout jeune âge'. Qu'est-ce que ça veut dire?

J'y reviens bientôt!

Richer




mercredi 21 octobre 2009

L'épanouissement par la lecture


Un écrivain anglais du XVIIIe siècle (Richard Steele), a dit: 'La lecture est à l’esprit ce que l’exercice est au corps'. Autrement dit, tout comme l'absence d'exercice nuit au corps, l'absence de lecture nuit aux facultés intellectuelles.
Bien entendu, la lecture n'est pas seulement un exercice intellectuel. Sans bouger de notre place, la lecture nous permet de découvrir des personnages intéressants, des régions lointaines, des leçons précieuses, etc.
Et, ce n'est pas tout! Quels souvenirs précieux que sont ces moments où un enfant est assis sur les genoux de ses parents, ou encore, assis sur le divan, avec le bras de papa ou maman autour de son épaule, ou bien, étendu sur le lit, la tête appuyée sur le bras de son parent qui lui fait la lecture. Quel moment agréable et quel sentiment de sécurité pour le petit! Nous apprenons à notre enfant que la lecture est un moment agréable. De plus, nous tissons avec lui des liens solides. Et, quels beaux souvenirs pour les parents!
Aujourd'hui, beaucoup de jeunes n'aiment pas lire; certains ont même la lecture en aversion. Pourquoi?
Il semble que l'un des facteurs déterminants est que les parents n'ont pas développé chez eux le goût à la lecture lorsqu'ils étaient touts-petits.
Il n'est pas rare d'entendre un jeune dire: 'J'aime mieux regarder la télévision'! Il est vrai qu'il est agréable et parfois beaucoup plus simple de regarder la télévision. Il est également vrai qu'il y a des programmes très éducatifs à la télévision. Mais, soyons honnêtes: La télévision ne laisse pas beaucoup de place à l'imagination. Tout est là: les paroles et les images; tout est déjà réfléchi; pas besoin d'efforts intellectuels. Tandis que la lecture, de son côté, stimule l'imagination en forçant à visualiser ce que nous lisons, à analyser et parfois même, à tirer des leçons.
De plus, à la télévision, lorsque le message est passé, c'est terminé; lorsque l'image est passée, c'est terminé. La télévision ne nous permet pas de s'arrêter pour réfléchir ou pour reprendre un passage que nous n'avons pas compris. Cependant, avec la lecture, c'est possible.
Certains tirent la conclusion que la lecture n'est plus nécessaire puisque nous vivons à l'ère de l'ordinateur. Je ne vous cacherai pas que je considère l'ordinateur comme un outil précieux. D'ailleurs, le message que vous lisez présentement, je l'ai écris au moyen d'un ordinateur.
Toutefois, le lecture a toujours, et aura toujours sa place. Comment une personne qui ne sait pas bien lire pourra-t-elle comprendre le mode d'emploi d'un ordinateur? Comment une personne qui ne sait pas bien lire remplira-t-elle une demande d'emploi? Comment trouvera-t-elle un emploi bien rémunéré?
Savoir lire compte toujours parmi les choses les plus importantes de la vie. De bonnes aptitudes et habitudes de lecture fera toute la différence lorsque nos enfants parviendront à l'âge adulte.
Mais, attention! Un enfant croit ce qu'il lit. Un enfant s'engage dans sa lecture avec son cœur. D'où l'importance de faire de bons choix de lecture pour nos touts-petits.
Parents, ne l'oublions pas! Commencer à faire la lecture à nos enfants dès qu'ils sont très jeunes aura une incidence sur toute leur vie.

À bientôt!

Richer